Chronicles

THE WRITINGS OF FAUCON

You will find several articles dealing with mainly social trends relate to a couples life.  Mr. Leblanc is a columnist for various newspapers and magazines and his writing style says a lot about him.  Hot topics, sprinkled with humor, there is something for any and all readers.

CHRONIQUE
Re-trouver l'amour à 30, 40 ou 50 ans by Mathilde Regnault (published on 2 December 2016)
Après plusieurs années en couple, vous voilà de nouveau célibataire. Vous aimeriez bien rencontrer un nouveau compagnon, mais vous ne savez pas bien par où commencer. Voici quelques pistes.

Soyez au clair avec vos histoires passées
Ca fait six mois que c'est fini avec Gédéon (ou Jean ou Arthur ou Michel...). Six mois de célibat, ça commence à faire long et vous aimeriez bien lui trouver un remplaçant. Oui, mais êtes-vous sûre que vous avez vraiment digéré cette rupture (et éventuellement toutes celles d'avant) ? Si tel n'est pas le cas, vous risquez un nouvel échec. Voici quelques questions à vous poser pour vérifier que vous avez bien tourné la page.
 

 Quelles sont vos sensations actuelles quand vous pensez à votre rupture aujourd'hui ? Si la réponse est "je fonds en larmes" ou "j'ai envie de lui arracher les yeux", ce n'est pas précisément bon signe. Pour passer à autre chose, il faut penser à cette rupture comme à un événement passé, qui n'a plus de prise sur vous. "Sur le coup, ça m'a beaucoup perturbée, mais aujourd'hui ça fait partie de mon histoire et je vis bien avec" : tel est le raisonnement que vous devriez avoir si vous souhaitez passer à autre chose.
 Etes-vous toujours amoureuse de votre ex ? Et oui, ça paraît bête comme ça mais certaines d'entre nous ont tendance à se lancer à corps perdu dans une nouvelle relation dans l'espoir d'oublier celui qu'elles ont perdu. C'est rarement une bonne idée : difficile d'être disponible pour tomber amoureuse quand un autre occupe nos pensées.
 Avez-vous appris de vos relations passées ? Vous vous dites "Il n'y a rien à apprendre. C'est souvent la faute de l'autre de toute façon" ou bien "J'ai beaucoup réfléchi, dressé une liste de mes pires défauts et je fais tout pour les corriger, quitte à les cacher et à renier ma nature, car je veux me montrer sous mon meilleur jour". Dans les deux cas, vous courez sûrement droit à la perte. S'il n'est pas souhaitable d'en faire trop, réfléchir aux raisons pour lesquelles la relation précédente s'est interrompue peut vous aider à avancer plus vite et à repartir sur de meilleures bases. Cela ne veut pas dire que la rupture a eu lieu à cause de vous, mais tout simplement parce que certaines choses n'ont pas fonctionné dans votre couple. Mettre le doigt dessus peut vous permettre d'être plus vigilante la fois suivante.
 Quel est votre niveau de confiance en vous après cette rupture ? Si vous êtes encore en lambeaux, que vous avez l'impression que vous ne méritiez pas votre ex, la preuve, il vous a quittée... Mieux vaut sans doute attendre encore un peu. Comment voulez-vous donner à quelqu'un l'impression que vous valez le détour si vous-même n'y croyez pas ?
Vous avez bien répondu à toutes ces questions ? Bravo, vous passez le test ! Ca ne veut pas forcément dire que vous êtes prête à rencontrer quelqu'un d'autre. Mais, à tout le moins, vous êtes à peu près guérie de votre histoire passée, c'est bon signe !

Tirer des leçons de ses échecs
Nous l'évoquions au début de ce dossier : se remettre en question après une rupture, c'est naturel et sain, tant que ça ne dure pas trop longtemps et que cela ne va pas trop loin.

Inutile, en effet, de se cacher la tête sous l'aile : au départ, vous vous aimiez follement. Quelques années plus tard, vous vous séparez : c'est bien que quelque chose n'a pas fonctionné. Cela ne veut aucunement dire que c'est de la faute de l'un des deux, mais bien qu'il y a eu des dysfonctionnements ou des éléments qui ont été mal appréhendés. Les repérer peut vous permettre de ne pas recommencer la même chose plus tard.

Exemple : lorsque vous l'avez rencontré, vous avez tout de suite aimé son petit côté jaloux. Au bout de trois ou quatre ans, c'est pourtant ce même côté jaloux qui déclenchait les plus belles engueulades de l'histoire des engueulades dans votre couple. En fait, vous ne supportez pas qu'on vous soupçonne de quoi que ce soit, qu'on vous épie alors que vous êtes digne de confiance. Voilà une bonne chose à savoir pour la prochaine fois : si votre prospect montre des signes de possessivité, passez votre chemin, vous savez qu'il n'est pas pour vous.
 
Soyez vous-même
Et ça marche dans presque tous les cas de figure : son côté indépendant vous torturait ? Il mentait comme un arracheur de dents et ça vous horripilait ? Il ronflait et vous avez passé dix ans en manque de sommeil ? (Oui bon, on arrête là...) De grâce : ne reproduisez pas la même chose avec le suivant alors même que vous savez que cela ne vous convient pas.
 
Attention, tout ceci est valable aussi en ce qui vous concerne. Il vous reprochait constamment votre manque d'initiative ? Ou au contraire votre hyperactivité ? Ou alors, il vous a fait l'universel reproche du laissez-aller : vous qui ne manquiez jamais de vous maquiller avant de le retrouver pendant les premiers mois avez fini par vous balader devant lui dans votre peignoir défraîchi. Bref, quels que soient les reproches qui vous ont été faits, ne les ignorez pas. Ne prenez pas tout pour argent comptant non plus : il ne s'agit surtout pas de tenter de ressembler à ce que vous croyez que l'on attend de vous. Pour que cela fonctionne, il faut au contraire rester vous-même. Mais prendre conscience des choses qui n'ont pas marché dans vos relations passées peut vous permettre de chercher un partenaire plus adapté à votre personnalité.

Apprendre à être bien seule
Vous êtes de celles qui, depuis l'âge de 15 ans, n'ont jamais connu de période de célibat de plus de deux semaines ? Avant de vous lancer dans votre prochaine relation, voici peut-être venu le moment d'essayer de vous suffire à vous-même.  

Non, il ne s'agit pas d'un combat pour le féminisme et l'indépendance mais de bon sens. C'est tout simple : si vous parvenez à tout accomplir seule, de façon indépendante, et que vous êtes épanouie sans compagnon, vous aurez probablement moins la tentation de vous satisfaire de quelqu'un qui ne vous correspond que moyennement. Au contraire, vous attendrez de rencontrer quelqu'un qui vous plaît vraiment et qui constituera un véritable bonus dans votre vie et non une béquille.
Comment être bien seule ? C'est un travail de tous les instants et, surtout, ça s'apprend...
 Efforcez-vous de passer des soirées seule chez vous. Au début, si vous n'avez pas l'habitude, cela vous paraîtra peut-être un peu tristounet. Mais il y a fort à parier que vous allez finir par apprécier cette liberté. Vous allez pouvoir manger ce que vous voulez, à l'heure que vous voulez, vous avachir dans le canapé et regarder le programme télé de votre choix. Ou tout simplement vous évader dans un livre, sans que quiconque vous dérange au beau milieu d'un chapitre palpitant...
 Dans le même temps, vous pouvez développer votre réseau social et multiplier les sorties entre amis. Etre bien seule ne signifie pas être toute seule tout le temps, au contraire. A vous la liberté de sortir jusqu'à pas d'heure ou tout simplement à l'improviste.
 Voici également une bonne occasion de vous initier à des nouveaux hobbies. Poterie, peinture, art de l'écriture, photographie ou même cours de cuisine... Essayez de découvrir ce qui peut faire vibrer votre corde sensible ! Vous verrez, c'est très enrichissant de se découvrir de nouvelles passions. Et il n'y a pas d'âge pour commencer.
Avec tout ça, vous devriez assez rapidement vous sentir épanouie, même sans compagnon. Et donc disponible pour une relation équilibrée. Bon, prenez tout de même garde de ne pas tomber dans l'excès inverse : le célibat, c'est bien, mais ce que vous cherchez, c'est à réunir toutes les conditions pour que votre prochaine histoire commence sous les meilleurs auspices.

De l'importance de savoir ce que l'on cherche
Cela va probablement sonner comme une lapalissade mais... Pour trouver, il faut avant tout savoir ce que l'on cherche ! Un homme, me direz-vous. Certes, mais c'est un peu vague. Ils représentent tout de même à peu près la moitié de l'humanité alors même en retirant les mineurs et ceux qui n'ont aucun langage commun avec vous, ça fait quand même du monde !


 Ce qu'il faut définir avant de vous lancer dans vos recherches, c'est le type de relation que vous souhaitez instaurer. Cherchez-vous une histoire légère et sans attaches ? Un compagnon de vie ? Un père pour vos futurs enfants ? La question vaut la peine d'être posée. Et abordée avec l'éventuel intéressé. Inutile de perdre votre temps avec un homme marié, par exemple, si vous souhaitez fonder une famille. A l'inverse, si vous n'avez aucune intention de procréer, rayez de vos tablettes cet homme qui vous a déjà parlé 5 fois de ses petites nièces en deux rendez-vous. Bref ! Si vous savez ce que vous voulez, vous allez automatiquement opérer une "sélection naturelle" qui vous évitera de perdre un temps souvent précieux.
 Il peut aussi être intéressant de définir les qualités qui sont pour vous indispensables chez un homme. Souhaitez-vous qu'il soit à l'écoute ? Drôle ? Disponible ? Riche ? Diplômé ? Attention : il ne s'agit pas de dresser le portrait robot du prince charmant (qui, comme vous avez fini par l'apprendre, n'existe pas). Non, l'idée est plutôt de dresser la liste des deux ou trois qualités sans lesquelles vous ne souhaitez pas vous attarder. Là encore, une perte de temps évitée !

Un mot d'ordre : sociabilisez
Il n'y a pas de secret : plus vous allez rencontrer de nouvelles têtes, plus vous risquez de tomber sur quelqu'un d'intéressant. Logique. Et pour rencontrer de nouvelles têtes de façon "naturelle", on n'a jamais rien trouvé de mieux que les activités sociales. Vous qui aviez tout recentré autour de votre foyer, votre famille et quelques couples d'amis, vous allez devoir renouer avec le monde extérieur. A chacune sa méthode pour réussir.


 Celles qui ont besoin de se sentir utiles peuvent par exemple s'orienter vers le bénévolat. Venir en aide aux plus pauvres, aux sans-papiers, aux enfants battus... Ce ne sont pas les associations caritatives qui manquent. Elles regorgent en général de personnages hauts en couleurs et passionnants. Si vous n'y trouvez pas l'âme sœur, vous vous y ferez probablement au moins quelques bons copains.
 La version "activité manuelle" ou "activité sportive" fonctionne bien elle aussi. En plus, vous êtes sûre d'avoir au moins un point commun avec les personnes que vous côtoierez. C'est un bon début, certains ont commencé avec moins que ça !
 Restent les fameuses virées entre copines, pour aller boire un verre après le travail ou en boîte le week-end. Bon, on ne garantit pas le sérieux à tous les coups, mais c'est un moyen comme un autre de voir de nouvelles têtes.
 Nous nous en voudrions d'oublier de mentionner le lieu de travail, lieu de rencontres s'il en est. Ca fait des années que vous êtes dans la même entreprise et vous ne vous voyez vraiment pas jeter votre dévolu sur le comptable du troisième ? Soit. Mais peut-être y a-t-il des personnes d'autres services que vous ne connaissez pas encore vraiment ? Ou certains collègues que vous n'aviez pour l'heure jamais envisagés sous cet angle parce que vous n'étiez pas libre ? Ca vaut la peine de se poser la question en tout cas.

Les amis de mes amis sont mes amis...
Vos amis, vous les connaissez presque par cœur tellement ça fait longtemps que vous les côtoyez de près. Alors ce n'est pas parmi eux que vous allez trouver l'âme sœur. Ni parmi leurs amis, que vous avez déjà tous rencontrés. Du moins, c'est ce que vous pensez. Mais est-ce vraiment le cas ? Il y a toujours ce fameux pote Antoine, que votre meilleur ami Arthur ne voit pas souvent et qu'il n'a donc jamais eu l'occasion de vous présenter. Ou le frère du meilleur pote de Catherine, qu'elle voit de temps en temps dans les réunions de famille. Bref : il existe en réalité beaucoup de possibilités cachées que vous n'avez jamais pensé à explorer.
Une autre solution pour rencontrer du monde consiste donc à en parler autour de vous, à demander à vos proches s'ils ne connaîtraient pas quelqu'un qui... Lorsqu'ils ont localisé LE célibataire qui pourrait vous plaire, deux solutions s'offrent à vous :
 Votre ami commun organise une petite réunion informelle, du genre soirée crêpes ou petit verre un vendredi soir, avec d'autres amis, histoire que vous fassiez connaissance sans pression particulière. Ensuite, à vous deux de jouer et d'échanger vos numéros si le courant passe. L'avantage : si ça ne passe pas, vous pouvez quand même passer une bonne soirée. L'inconvénient : ça manque d'intimité pour engager une discussion profonde, sans compter que votre ami commun va vraiment lorgner sur vous pour voir s'il se passe quelque chose !
 Autre solution : l'épreuve du fameux blind date, rendez-vous aveugle en français. Votre ami commun vous donne vos coordonnées mutuelles et vous vous arrangez pour vous rencontrer en seule à seul, pour un café ou un dîner, par exemple. L'avantage : rien de mieux qu'un tête-à-tête pour faire connaissance... Intimité assurée ! L'inconvénient : si Monsieur ne vous plaît pas (ou l'inverse), le moment peut vous sembler très, mais alors vraiment très long. Sans compter la gêne indicible au moment de se dire au revoir et "à la prochaine"...
 Outre le fait de multiplier les possibilités de rencontres, le fait de solliciter ses proches pour qu'ils vous dégottent l'âme sœur présente plusieurs aspects intéressants pour les "frileuses" :
- Par définition, vos amis vous connaissent a priori plutôt bien : ils ne vont donc pas vous présenter n'importe qui mais vont plutôt arrêter leur choix sur des personnes dont ils savent qu'elles sont susceptibles de vous plaire.
- Le Monsieur est un ami d'ami. Il y a donc peu de risques qu'il profite de votre naïveté pour tirer avantage de la situation puis disparaisse sans laisser d'adresse.


Des besoins différents:

A 30 ans : l'envie de fonder une famille devient pressante
Avec votre ex, vous commenciez à songer aux enfants, à la maison à la campagne, etc., quand tout a explosé. Alors cette nouvelle histoire que vous entamez aujourd'hui, vous en espérez beaucoup. Et vite, si possible. Eh oui : on a beau être jeune de plus en plus longtemps, notre horloge biologique, elle, bat toujours au même rythme. Vous le savez, la fertilité diminue avec l'âge : elle chute en moitié entre 25 et 30 ans et encore plus après 35 ans. Alors forcément, même si ça ne fait que deux semaines que Charles et vous roucoulez, vous ne pouvez pas vous empêcher d'y penser. Vous avez l'impression que vous n'avez plus le droit à l'erreur.


Doucement, on se calme ! Loin de nous l'idée de minimiser la pression du temps qui passe. Mais si vous vous mettez martel en tête, vous risquez de tout faire capoter ! Comment voulez-vous avoir une chance de découvrir si Charles est le bon si vous ne cessez d'y penser, de jauger ses éventuelles capacités de papa, de vous demander si cette petite boule à l'estomac c'est un début d'amour ou plutôt de gastrite ? Sans compter que si vous commencez à parler bébés à votre troisième rendez-vous, il n'est franchement pas certain que l'éventuel futur père de vos enfants revienne pour un quatrième rencard. Vous devez envisager la possibilité qu'il prenne ses jambes à son cou devant un tel empressement.
Dans les premiers mois, il va plutôt vous falloir apprendre à rester zen, à ne pas mettre la charrue avant les bœufs, à ne pas faire de plans sur la comète. Faites connaissance avec Charles, laissez le charme opérer. Normalement, à votre âge et avec votre petite expérience, vous saurez en quelques mois si cette histoire a des chances de vous mener quelque part ou pas.
Si la réponse est oui, ce n'est pas une raison pour se précipiter pour autant. Vous risqueriez de regretter de ne pas avoir suffisamment profité l'un de l'autre en duo avant de rajouter deux ou trois bambins dans votre appartement.

A 40 ans : famille à recomposer et emplois du temps surchargés
Si vous flirtez aujourd'hui avec la quarantaine, il y a de bonnes chances pour que vous ayez déjà procrée avec votre ancien compagnon. Un, deux, trois enfants... Pas toujours facile à concilier avec une vie amoureuse débutante. A fortiori si votre nouvel ami est dans la même situation. Et sans compter qu'au boulot, en ce moment, vous commencez à bien avancer et vous n'avez pas l'intention de lâcher prise.

Bon, on se pose, on respire et on se calme. Oui, votre vie est déjà bien remplie et oui, il vous faut consacrer du temps à vos enfants. D'ailleurs, ce n'est même pas un devoir mais un besoin, pour vous comme pour eux. Loin de nous l'idée de vous en éloigner. Ceci dit, vous devez apprendre à vous réserver du temps pour vous. C'est normal et sain. Vos enfants ne vous en voudront pas. Au contraire, cela leur fera même du bien de ne pas être tout le temps avec vous, en cercle fermé. Reste la question cruciale : qui va les garder pendant que vous serez partie en goguette ? L'évidente solution de la baby-sitter n'est pas toujours possible à mettre en œuvre, notamment pour des raisons financières. Mais vous avez bien des proches (famille, amis, parents d'élèves) qui accepteraient de garder un œil sur eux de temps en temps, non ? A charge de revanche, bien sûr !
Quant à votre carrière, oui, elle est importante aussi. Mais vous serez certainement d'accord pour admettre que votre vie ne peut pas uniquement s'épanouir dans le travail. Soyez à fond pendant les horaires de bureau, concentrée à 100%, mais faites passer votre cerveau en mode détente dès que vous franchissez le seuil de l'entreprise pour vous retrouver à l'air libre.
Reste la question de la présentation du nouveau conjoint aux enfants. Il n'y a évidemment pas de mode d'emploi en la matière. Voici seulement quelques pistes à réfléchir :
 Mieux vaut peut-être attendre d'être sûre de cette histoire. L'épreuve de la présentation est difficile, surtout pour vous. Autant ne pas vous l'imposer pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine.
 Rappelez-vous que les enfants sont souvent beaucoup plus ouverts que les grands. Ce dont vous vous faites une montagne, ils trouveront peut-être cela tout naturel.
 Evitez de leur mentir. Ce n'est pas parce qu'ils sont petits qu'ils n'ont pas le droit à la vérité. D'autant que bien souvent, ils ne sont pas dupes.
 Souvenez-vous que votre nouveau conjoint n'est pas, pour vos enfants, leur nouveau papa. Il va avoir une place oui, mais c'est à vous tous de définir laquelle.
 Faites confiance à votre instinct...

A 50 ans : beaucoup de tournants à négocier en même temps
Vous avez passé des années, voire des dizaines d'années avec un homme. Vous pensiez donc que, logiquement, vous vieilliriez à ses côtés. Le sort en a décidé autrement et vous vous en êtes bien remise. Sauf que cette relation naissante, vous ne savez pas trop comment la gérer. Il y a quelques années, si on vous avait dit qu'à 50 ans, votre cœur battrait la chamade pour un nouvel amour, vous auriez rigolé. Pour vous, 50 ans, c'était l'amour tranquille, la tendresse et la complicité d'un compagnon de tous les instants.


Que nenni !  50 ans aujourd'hui, est l'âge de tous les possibles. Vous avez bien remarqué, d'ailleurs, que même si vous avez vieilli, ce reflet dans le miroir n'est pas si désagréable, n'est-ce pas ? Cinquante ans aujourd'hui, ce n'est pas 50 ans dans les années 1960 ou 1980. En faisant un peu attention à vous, il n'y a pas de raison pour que vous ne puissiez pas encore séduire pendant de belles années.
Ne minimisons pas non plus les effets de la ménopause, qui devraient se manifester sous peu, si ça n'est pas encore fait. Mais encore une fois, ce qui était vrai pour nos mères ne l'est plus en 2009. Il existe de nombreuses solutions pour adoucir cette étape difficile. Et continuer à mener une vie active et épanouie, comme avant.
Et puis vous pouvez aussi envisager les choses sous un autre angle : 50 ans c'est, à bien des égards, l'âge de la liberté. Si si ! Etudiez la chose d'un peu plus près :
 Les enfants sont grands maintenant, ils peuvent se débrouiller tous seuls et vous avez donc beaucoup plus de temps pour vous que par le passé.
 Votre carrière, vous l'avez lancée, vous avez fourni tous les efforts nécessaires par le passé et aujourd'hui vous êtes en vitesse de croisière, vous pouvez relâcher un peu la pression.
 Votre salaire n'a plus rien à voir avec celui de vos 30 ans. Vingt-cinq ans d'ancienneté, tout de même, ça compte. Avec ce revenu confortable, vous pouvez voyager au bout du monde sans vous demander si vous pourrez remplir votre frigo en rentrant. Vous pouvez vous offrir les vêtements et les sorties dans de bons restaurants dont vous rêvez depuis longtemps. Avec, qui plus est, un nouveau compagnon à vos côtés.
Alors, elle est pas belle la vie ?

Par: Mathilde Regnault
Sur: JournalDesFemmes.com